OFFRIR DU TEMPS POUR TENDRESSE AFFECTION CARESSES

 

 

Assohandicap

Handi-services

54 rue blanquerie

11300 Limoux


thierry.menager@hotmail.fr

 

Tél : 04.68.31.12.03 (Une messagerie est à disposition)

 

Je me nomme Thierry, j’ai 60 ans, et je peux être assistant sexuel,

Je peux offrir un peut de mon temps, peut-être deux ou trois jours par semaine pour fournir un moment de tendresse, d’affection, de caresses et peut-être plus à des personnes handicapé(es).

 « Je suis un homme célibataire, mais j’ai pu connaitre des moments d’amour et de tendresse avec des femmes reconnues handicapées, de tous handicaps, et de toutes corpulences, minces, grandes, fortes, petites. J’ai fais l’amour avec elles, bien qu’au total elles ne sont pas nombreuses. Mais à ma connaissance, nous avons pu mutuellement nous offrir un moment de bonheur intime. Par des caresses, des massages, manuels, et dans certains cas, buccaux, suivis de pénétration acceptées d’un commun accord. Ces rencontres se sont faites à mon domicile. Etant moi-même reconnu handicapé, tout en étant autonome, et libre de mes mouvements. Et c'est là, justement, que je peux me permettre de dire que je connais le handicap, et que je peux trouve l’occasion, de partager un peu de bonheur avec des personnes plus ou moins lourdement handicapées, ou en grande souffrance. » Comme,  Pascal  50 ans, qui a un vrai métier de formateur hospitalier. Mais il est aussi, un ou deux jours par mois, assistant sexuel auprès de personnes handicapées en mal de tendresse, de caresses, d'humanité tout simplement. 

En France, ce « travail » n'est pas autorisé par la loi, et peut même être assimilé à de la prostitution. Alors Pascal exerce discrètement cette activité « presque militante » dont il est fier. « Il est à ce jour, le seul aidant sexuel homme,  certifié en France », explique celui qui a suivi, en 2008-2009, une formation à l'aide sexuelle en Suisse, où cette activité est tout à fait légale.
à Paris le député UMP, Jean-François Chossy, travaille sur un projet de loi pour légaliser les assistants sexuels, Pascal a accepté de nous expliquer pourquoi il a choisi d'aider des handicapés moteurs à réveiller une sexualité endormie, anesthésiée par des années de déni de leur corps.
« Ils voient défiler des dizaines de soignants qui viennent leur prodiguer des soins d'hygiène. Alors ils ont appris à abandonner toute pudeur pour se mettre nus devant ces gens qu'ils connaissent à peine. » Pascal raconte : « Une femme de 35 ans m'a confié que, pendant des années, elle s'était comme désincarnée pour supporter ces soins. Et puis, avec moi, elle a eu envie de redécouvrir un corps qui ne soit pas juste source de souffrance, mais de plaisir.»
 Pour ma part, Je propose des rapports sexuels complets, avec pénétration pour les femmes, et la fellation complète pour les hommes. J’offre des caresses pouvant pouvant évoluer vers l’acte proprement dit. Aller jusqu'à l'orgasme et des corps-à-corps dans la nudité. »Comme Pascal, j’interviens auprès de femmes et d'hommes. « Je n'ai pas de limite supérieure d'âge, mais je n'accepte pas de moins de 20 ans. »
« Il y a des personnes qui ont juste envie d'avoir quelqu'un dans les bras. Ou de voir un corps dévêtu », confie Pascal. « Une femme lui a dit : « J'ai 54 ans et je n'ai jamais été prise dans les bras d'une personne de l'autre sexe ». J'aimerais connaître ça avant de mourir… Ça m'a ému. »
Pascal n'est pas rémunéré, « il ne demande juste que le remboursement des frais de déplacement. » Il exerce donc cette activité bénévolement. Et c’est aussi bénévolement, que je propose les mêmes services, ici dans le département de l’Aude. Je suis basé près de Carcassonne à Limoux. L'intimité qu'il offre est gratuite, mais « très enrichissante. Chaque rencontre est une aventure. L'émotion est là, et on se rend compte que la beauté peut se réveiller même dans un corps blessé, meurtri, abîmé, disgracieux, que cela concerne les femmes, ou les hommes. ».
Pascal a conscience de faire quelque chose de particulier, « d'extraordinaire », dit-il. « Ce que je fais n'est pas la mission des personnels de santé. C'est important de le dire car j'entends déjà nos opposants s'insurger du fait que si on légifère sur les aidants sexuels, on va obliger les infirmières à faire ce qu'on fait. Ce n'est pas le cas. »
Pour Pascal, la formation d'aidant sexuel est « essentielle ». « Elle nous apprend à savoir où on en est et où en est la personne handicapée pendant le moment d'intimité. C’est important. » En France, il n'existe pas d'association mettant en contact handicapés et ces assistants sexuels. Mais les personnes passent par des associations basées à l'étranger, comme Sexualité et handicap pluriels (SEHP).


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